Poser des actes et actions ensemble

Voici une rubrique qui va détailler quelques exemples d’actes posés ensemble pour avoir un impact social et législatif :

Dunkerque: la gratuité des bus

Depuis le 1er septembre 2018, la ville de Dunkerque (Nord de la France) propose aux habitants des transports en commun gratuits (« 100 % gratuit 7 jours sur 7 »). Plusieurs questions se posent. Pourquoi cette démarche ? C’est avant tout, pour lutter contre les inégalités, la pauvreté mais également afin de rendre accessible les dix-sept communes en périphérie. Quel est le financement ? Tout d’abord, une taxe a été exigée aux entreprises locales et le versement transport (VT) (plus d’explication sur la vidéo en dessous). Après un an de lancement, cette méthode est une réelle réussite dans le domaine social, écologique (augmentation de la fréquentation des bus) et économique. Alors pourquoi ne pas généraliser ce dispositif dès aujourd’hui sur toute la France ?

Paris propose des frigos solidaires

Chaque année en France, 10 millions de tonnes de nourritures sont jetées soit 16 milliards d’euros. Certaines associations tels que Le Carillon, Cap ou pas Cap ou encore La Cantine du 18, luttent contre ce gaspillage tout en aidant les personnes dans le besoin.

Le concept est d’installer un frigo solidaire en libre- service chez un commerçant (de 10h à la fermeture). Chaque personne dépose des aliments frais (fruits, légumes…) qui sont invendus ou également des produits en date limite de consommation. Les habitants les plus démunies se servent librement et gratuitement. On estime que 15% de la population Parisienne vivent sous le seuil de pauvreté et susceptible de profiter de cette nourriture.

En 2019, on retrouvait 40 frigos solidaires dont 7 à Paris. De plus, la Cantine du 18 organise même un repas de Noël avec tous ceux qui viennent se servir ou remplir le frigo solidaire durant l’année.

Cette belle démarche favorise les relations humaines, la solidarité et l’entraide !!!

Un gang de motards au secours d’enfants malades :

A Maubeuge (59), Les Fanatics’ sont quelques 120 passionnés d’auto ou de moto, de tous âges, tous engins et tous cylindres qui se retrouvent pour des balades.

Depuis 2013, cette organisation organise des balades, des voyages, des randonnées, des visites et rencontre d’autre clubs dans un esprit de convivialité. Elle collecte des fonds pour aider les parents à subvenir aux frais liés à la maladie (génétique et rare) de leur enfant (21 parrainages en mai 2018) car les parents ont du mal à subvenir aux lourds frais de prise en charge.

L’association a déjà parrainé une vingtaine d’enfants et les motards au grand cœur n’ont pas l’intention de s’arrêter là ! Pour connaître les prochains rassemblements et y participer, rendez-vous sur leur page Facebook.

les Pays-Bas dénoncent l’homophobie sur les réseaux sociaux :

Depuis, des années des actes d’homophobie ne cessent d’augmenter en France et dans beaucoup d’autres pays où les homosexuels sont condamnés, torturés, agressés… Pour lutter contre cette discrimination, des journées mondiales sont organisées et des associations militent pour défendre cette cause.

Mais aux Pays-Bas une initiative plus originale vient de voir le jour… En effet, suite à une agression subie par deux homosexuels, des personnes ont décidé de se prendre en photo et de les publier sur les réseaux sociaux,  mains dans la main avec une personne du même sexe, qu’il soit homosexuel ou non !

Cette émouvante initiative montre bien que les hommes & les femmes peuvent se soutenir et redonne espoir à la solidarité de toute une population.

 Une boutique solidaire tenue par des élèves dans un collège où tous les articles sont gratuits :

Encore une fois une idée géniale de lutter contre les inégalités sociales ! Cela se passe dans au collège « Le Savouret », dans la commune de Saint-Marcellin où sont proposés des vêtements gratuits pour tous leurs élèves. Cette idée à été initiée par la conseillère principale d’éducation lorsqu’elle a vu une élève n’ayant pas les moyens de se payer un manteau. « Ce fut un déclic » dit-elle.

En plus de tous les avantages de cette idée, cela permet même de redonner confiance à la classe de « ULIS » (classe accueillant des élèves souffrant d’un léger handicap) qui s’occupe d’entretenir la boutique. Expérience idéale pour apprendre la solidarité, l’esprit d’équipe, l’écologie, le handicap…

Un gilet jaune réclame un terrain pour faire un potager, distribuer la production aux plus démunis et apprendre aux jeunes à s’en occuper :

Résultat de recherche d'images pour "Un gilet jaune de Sorgues demande aux mairies de fournir des terrains pour y installer des potagers"Alors que le mouvement des gilets jaunes bat son plein en France, France Bleu Vaucluse parle d’une initiative originale de l’un d’entre eux qui, à Sorgues, toque à la porte de Mairies pour disposer de terrains pour faire pousser (collectivement par de nombreux gilets jaunes) des fruits et des légumes, les redistribuer aux familles les plus nécessiteuses et apprendre également aux jeunes à s’occuper.

Force est de constater que les ronds-points où sont installés les gilets jaunes sont de véritables « pépinières d’idées » dont il faut s’inspirer !

Quelques initiatives pour lutter contre les violences conjugales :

En 2016 en France, il y a eu 123 femmes tuées par leur partenaire ou ex-partenaire (4 femmes sur 5 ne portent pas plainte…), soit une femme tous les 3 jours et 34 hommes ont subi le même sort.

Ces violences physiques ou sexuelles au sein du domicile (225 000 victimes déclarées sur une année : femmes, hommes et enfants) sont toujours aussi nombreuses. Cette vidéo émouvante a été produite par une association américaine, le Centre national contre les violences domestiques pour sensibiliser le public à cet état de fait. Elle met donc en scène deux danseurs afin d’exprimer et de montrer à travers la danse et des mouvements toute la douleur et l’horreur que vivent ces femmes victimes de violences conjugales (Si vous êtes victime ou témoin de violence conjugale. N’hésitez pas : appelez le 3919).

Le projet « Humanity » pour donner accès à l’art aux enfants du monde entier en difficulté sociale :

Le projet Humanity a été mis en oeuvre par l’association Mômes du Monde.

Le but est d’initier, d’enseigner l’art aux enfants en difficulté sociale à travers le monde qu’il s’agisse de musique, peinture, dessin… pour que ces enfants que l’on entend jamais arrivent à exprimer leur réalité, des « rêves les plus doux aux vérités les plus poignantes ».

Il s’agit de dépeindre l’humanité, d’en réaliser

une fresque grâce à la richesse que constituent tous ces regards poignants, innocents et tous ces témoignages vrais, simples pour en saisir toute la diversité…

Humanity, comme ils l’expliquent eux-mêmes, va « à la rencontre de tous ces mômes dans un grand voyage autour du globe. Ce voyage sera l’occasion d’explorer les réalités de l’enfance défavorisée par le biais d’activités ludiques et créatives, chères à l’association. L’équipe de bénévoles offrira tout son cœur pour partager des moments de bonheur et en rapporter un témoignage artistique aussi sincère que possible » et ce, en deux temps, à travers le voyage d’une part mais aussi, d’autre part, grâce aux témoignages qui permettront de réaliser des expositions, livres, albums, films documentaires qui deviendront de formidables outils pédagogiques à diffuser au plus grand nombre (écoles, cinémas, centres culturels, festivals…).

Des femmes se regroupent, étudient le droit pour condamner leurs bourreaux en Inde :

Voici un pays immense où la justice a bien du mal à être efficace… On estime (chiffres de l’UNICEF en 2009) qu’il aurait, annuellement, pas moins de 1 200 000 enfants victimes de traite ou d’exploitation sexuelles dans le monde. L’Inde est un vivier important de ce trafic où les cas de condamnation sont très faibles (d’après Free A Girl, par manque de preuves, d’avocats et de juges spécialisés, seulement 55 cas avérés et condamnés en 2015 d’exploitation sexuelle de mineurs).

Ainsi, pour faire changer cet état de fait, pour rompre ce silence, une école en Inde a été créée en 2015 (partenariats entre Free A Girl et des écoles présentes sur place) afin de former des jeunes femmes qui ont subi ces violences. Leur but : faire condamner leurs bourreaux après avoir été vendues et forcées de travailler dans la rue ou dans des maisons closes.

Ce sujet est loin de faire la une des journaux et pourtant, les violences auprès des populations les plus jeunes marquent ou détruisent à jamais la vie de ces jeunes enfants. Excellente initiative.