Mieux vivre ensemble

Voici quelques techniques et méthodes afin de mieux vivre ensemble !

La Bidouillerie, des colos écolos et citoyennes

Beaucoup d’enfants partent chaque année en colonies mais, depuis peu (2013), ces vacances peuvent se dérouler d’une manière un peu inattendue et originale : l’association « La Bidouillerie » a décidé de tout faire pour que chaque enfant puisse décider, selon leur envie, du programme de leur séjour, se sensibiliser à l’environnement mais également développer leur autonomie et la vie en collectif. Cela s’appelle de la démocratie participative ! Valeurs enseignées : citoyenneté participative, mixité sociale et culturelle, éducation à la tolérance, bien-être individuel et collectif (à lire sur leur site). Ces séjours sont situés dans des espaces naturels et protégés pour sensibiliser les enfants (6 ans à 17 ans) à l’environnement. Lors des repas les décisions sont prises en groupe, les enfants apprennent, proposent et cuisinent des repas variés et équilibrés avec des produits bio et locaux. La Bidouillerie propose des séjours à des prix convenables (45 euros la journée) soit 20% à 30% fois moins chers que des colonies classiques. Génial !

Le massage pour mieux vivre l’école

Et si nos enfants pouvaient apprendre les massages dans le respect de soi et des autres tout en étant à l’école ? en voilà une bonne idée ! C’est le cas au collège de Beaumarchais à Paris et dans d’autres établissements où la méthode de « MISA » (« Massage In Schools Association ») est utilisée pour améliorer l’apprentissage et la concentration des enfants de 4 à 12 ans. Cette initiative s’est instaurée dans deux types de classe en collège, les 6° en enseignement normal et en enseignement spécialisé (U.L.I.S. collège :  Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire) à partir de 2017. L’objectif est de contribuer au bien-être des enfants, de diminuer la violence mais également de parfaire la concentration et le respect de soi et des autres. Les professionnels ont observé une réelle évolution de l’apprentissage des élèves depuis le début du dispositif.

Tous égaux devant le bonheur au travail ?

De nos jours, la plupart des entreprises se concentrent plutôt sur des objectifs et des résultats financiers (gagner de l’argent est, ne l’oublions pas, leur première motivation et leur raison de survie !) et, passent après, le bien-être et l’épanouissement des salariés. De tels objectifs (notamment à court terme) favorisent bien évidemment l’individualisme au détriment du travail d’équipe qui peut s’avérer être une véritable richesse… Afin de modifier ces systèmes de management, un nouveau modèle d’organisation a vu le jour, tout naturellement : il s’appelle « l’entreprise libérée » !

Le principe, résumé en une minute dans la vidéo présentée ci-dessous, est de transférer le pouvoir de décision en privilégiant l’avis de chaque salarié (« éliminer les signes de pouvoir par des votes »), de favoriser le travail d’équipe (respect de chacun) ou encore le bonheur par le travail en développant la confiance en soi, l’ouverture d’esprit, l’autonomie,  et l’organisation tout en fixant des règles. Et les résultats ? Partout où ce système est mis en place, ils sont excellents même s’ils suscitent des critiques, c’est normal…

Le langage des signes pour mieux communiquer avec les bébés

Le langage des signes a été créé et est utilisé par et pour les personnes ayant un handicap (sourd et/ou muet). Mais est-ce que ce mode de communication est strictement réservé aux personnes malentendantes ? En fait, non et c’est surprenant… La Compagnie Maya utilise cette communication gestuelle pour les bébés (de 0 à 3 ans) comme outil d’éducation bienveillante et ça marche !

Situé à Paris, cette association culturelle et artistique a été fondée en 2010 par la directrice Sophie d’Olce afin de proposer des spectacles et des ateliers aux enfants et aux bébés (signes avec bébé). En effet, le but de cette méthode pédagogique est de créer une relation de communication privilégiée et ludique en partant des besoins de l’enfant, pour mieux les comprendre, mieux répondre à leurs attentes… Cette démarche permet donc d’écouter et de comprendre les envies et les émotions des bébés. Mais également, de stimuler leurs apprentissages et de les accompagner dans l’initiation à la parole. Par cette pratique, les tous petits échangent plus tôt, diminuent leurs frustrations, leurs peurs et leurs colères grâce à ce langage théâtral. Alors pourquoi ne pas généraliser cette méthode dès maintenant ?

Dans la prison de Nanterre: un potager bio pour cultiver son avenir

Depuis 2017, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, une prison a mis en œuvre une démarche un peu particulière (en France) : un atelier de jardinage bio afin d’enrichir l’établissement, diminuer les déchets mais également favoriser la réinsertion, améliorer la qualité de vie et l’avenir de ces quelques détenus. Cette maison d’arrêt accueille (en 2017) près de 1 100 prisonniers pour 592 places soit 18 mineurs et 200% de taux d’occupation.

Tous les mardis entre avril et juillet, l’association Ville en herbe encadre quatre à six détenus. Dans ce jardin de mille mètres carrés, ces repris de justice apprennent à jardiner en alternant la théorie et la pratique. Qui finance ce projet ? Tout d’abord, la maison d’arrêt des Hauts-de-Seine, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (S.P.I.P.), le fonds interministériel de prévention de la délinquance (F.I.P.D.) mais également les fondations de M6 et celle de Lemarchand. Ces financeurs attendent des résultats concrets et procèdent à chaque fin de cycle à une évaluation. Ces bilans sont particulièrement positifs et augmentent les statistiques de la réinsertion. Certains détenus espèrent diminuer leur peine et sensibiliser le juge alors que d’autres ont trouvé leurs voies et souhaitent poursuivre dans le jardinage comme Christopher « je veux faire une formation et devenir paysagiste ». Il est temps que la France rattrapent son retard dans ce domaine (comme la Norvège par exemple). 

L’autonomie: une histoire collective à la « ferme légère »

Dans le Béarn, un lieu tout particulier à la fois autonome, conviviale et dans le partage a été créé : « La Ferme Légère ». Depuis sa construction en 2013, cet écolieu accueille une dizaine de personnes résidant dans une maison de 250 mètres carrés et une quinzaine de woofeurs passant chaque année.

Le but de ce projet est de réduire les impacts négatifs sur l’écosystème en produisant deux fois moins d’électricité. Cette démarche écologique favorise l’entraide et la coopération pour seulement 250 000 euros soit 30 000 euros par personne. Chaque personne consacre près de 19 heures par semaine pour contribuer aux collectifs : cuisine, réunion, jardin ou encore bricolage…

Des enfants qui partagent leur cantine avec des anciens du village :

La plus tard du temps, nous ne nous mélangeons pas, les enfants restent avec les enfants et ainsi de suite… Pour mieux vivre ensemble, le maire d’un petit village du Tarn et Garonne nommé Bioule a eu une excellente idée et initiative : il a décidé d’accueillir des personnes retraitées dans la cantine municipale afin d’apprendre aux enfants le partage, le mélange, mais également d’ouvrir leur curiosité et de les faire grandir… Grâce à cette action, le repas est un vrai moment de bonheur !

Des prisonniers se préparent à la liberté en travaillant la terre dans une ferme non surveillée :

A la ferme de « Moyembrie » en Picardie, une vingtaine de prisonniers réapprennent la liberté en « placement extérieur » : ils ne sont pas surveillés et ne s’évadent pas…

En effet, après une condamnation, il est difficile pour les prisonniers quels qu’ils soient de se réadapter à la société, de revenir à la vie réelle mais également de retrouver un lien social. Ces détenus peuvent ainsi se préparer à la liberté, réapprendre la vie en communauté, l’entraide, mais également la fierté d’accomplir un travail de ses propres mains, le contact avec la nature. C’est valorisant et cela respire l’humanité !

Astuce pour apprendre à utiliser notre temps avec justesse et intelligence pour mener une vie sociale épanouie :

Comment utiliser au mieux le temps qui nous est imparti dans notre vie pour optimiser nos relations avec autrui ? Car il est aisé d’admettre que nous passons souvent beaucoup de moments, beaucoup d’énergie à des choses qui s’avèrent être bien inutiles, il faut l’avouer, à notre évolution, à notre développement personnel ou à nos proches…

Peut-être que, finalement, il serait très simple de comprendre, comme il est très bien expliqué dans cette vidéo que :

  • l’essentiel du temps devrait être consacré à notre famille, nos amis, notre passion, notre santé bien entendu car, sans elle, le reste est impossible !
  • ensuite il est important de passer des moments destinés à combler nos besoins matériels comme on le fait au travail, envers notre maison, notre voiture…
  • puis arrive à la fin tout le temps perdu à tous ces instants où on doit réaliser des choses insignifiantes qui nous prennent le chou, la tête…

Ainsi, on comprend vite que tout le temps perdu à des actes peu importants nous empêchent de vivre ces moments essentiels qui seront perdus à jamais et qui, pourtant, nous sont essentiels pour notre équilibre, notre épanouissement personnel.

Réfléchissons donc bien à nos priorités, à ce qui est important pour notre bonheur, tout ce qui nous rend véritablement heureux dans notre vie !

 

 

 

  • Les cafés alternatifs (Café les Augustes à Clermont-Ferrand, Le vol du Bourdon à Thiers…) qui proposent des conférences dans un lieu convivial…
  • Le « RIO » cinéma engagé socialement…
  • Les films « Tous cobaye », « En quête de sens », « Demain »…
  • Université populaire et citoyenne du Puy-De-Dôme (« Kinoptimiste »)…
  • Associations qui luttent dont le racisme, le fascisme, la xénophobie, négativisme…