Échanger, produire des biens et services dans le respect de nos valeurs

Voici quelques exemples de productions de biens et services ou de propositions de changements dans notre façon d’aborder l’entreprise dans le respect d’une RSE :

A Vienne, un hôtel est géré par les réfugiés

Chaque année, l’Autriche accueille près de 37 500 migrants chaque année: inspirant régulièrement de la crainte, de la pitié et de l’empathie. Pour favoriser leur intégration, lutter contre la discrimination et les stigmatisations, l’hôtel « Magdas Hotel » a choisi d’embaucher des réfugiés en mettant en évidence leurs compétences, leurs qualités et leurs nombreux talents. Cette démarche a une influence sur l’image et la représentation des réfugiés en Autriche ou encore ailleurs. Elle amène un changement positif dans la société d’aujourd’hui.

La montre connectée pour les déficiences visuelles : Dot

De nos jours, on estime à plus de 285 millions de personnes aveugles ou malvoyants dans le monde. La vie quotidienne de ces personnes reste encore très peu accessible et adaptée limitant parfois leur champ d’action (transports publiques, bibliothèques, objets technologiques…).

Afin d’améliorer et favoriser leur mouvement, une entreprise coréenne : Dotincorp s’est spécialisée dans la fabrication de produits dédiés aux personnes souffrant de déficience visuelle. Elle a donc fabriqué une montre connectée : Dot avec écran relief en Braille.

Cet objet révolutionnaire se relie à un smartphone via à Bluetooth, on peut donc lire l’heure, les notifications, le pourcentage de batterie, les messages ou encore Google Maps … Cet appareil est disponible à un prix d’environ 358 euros. Cette belle avancée technologique se doit d’être partagée !!

« Compéthance » est une entreprise qui propose des formations en informatique à des personnes en situation de handicap :

Beaucoup d’emplois dans le domaine informatique sont à pourvoir en france (plus de 50 000 postes sur le plan national). C’est pourquoi cette entreprise nommé Compéthance situé à Villeneuve d’Acq et créée en 2017 forme et recrute des personnes en situation d’handicap (notamment des autistes Asperger) aux métiers du numérique et notamment à l’accessibilité des sites internet.

Chez les « Cuistots migrateurs » on a embauché que des réfugiés pour mélanger les saveurs et les savoir-faire :

Voici le premier traiteur de cuisines au monde qui emploie des cuisiniers réfugiés provenant de Syrie, Iran, Tchétchénie, ! Les « Cuistots migrateurs » ont fait le pari de changer le regard sur les réfugiés en leur donnant la possibilité de partager leurs talents et de vous faire voyager avec leur cuisine !

Cette entreprise novatrice a été créée par Louis Jacquot et Sébastien Prunier en 2018 pour proposer une cuisine très originale car préparée par des spécialistes réfugiés issus des 4 coins du monde et heureux de proposer leurs talents. Voilà un bel exemple de création de liens entre les peuples où tout le monde est gagnant : l’entreprise, les réfugiés, les clients…

Travailler un jour par semaine dans une association tout en étant payé par votre entreprise grâce à la start-up « Vendredi » :

Si on faisait un sondage dans les entreprises (en France ou ailleurs…) sur la motivation des salariés au sein de leur structure, leur engagement, leur désir et épanouissement au travail, sans être devin, on constatera combien la très grande majorité des salariés ont du mal à trouver un sens à leur vie professionnelle, un réel engagement…

Et cela paraît normal en fait car notre épanouissement professionnel ne passera jamais par un job alimentaire mais plutôt par une activité où on mettra tous ses talents au service des autres, d’une cause qui nous tient vraiment à cœur car celle-ci n’intéressera pas seulement notre supérieur hiérarchique…

D’un autre côté, soyons réalistes, il est rare de pouvoir associer à la fois un travail rémunéré et notre violon d’Ingres, le désir de servir la société ou la passion qui nous fait sentir vivant, éveillé…

Il n’existe donc aucune solution pour pouvoir vivre sa passion tout en étant rémunéré ?

Et bien, si… elle s’appelle « vendredi » ! Non, rien à voir avec l’acolyte de Robinson Crusoé… mais bien avec une idée défendue par un certain Félix de Monts qui a créé une start-up du même nom. Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit de partager son temps, en fait un jour par semaine, le vendredi plus exactement (d’où le nom !) pour vivre une expérience qui va donner un peu plus de sens à notre vie (liste des offres sur leur site) tout en étant rémunéré par notre entreprise initiale dont on reste salarié !

Plus de 120 stagiaires sont bénéficiaires de cette offre et une soixantaine d’associations et une cinquantaine d’entreprises sont engagés pour cette démarche.

Les détails dans cette vidéo :

 

 

 

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